Minceur

Le jeune intermittent

salade
2 min de lecture
6 novembre 2024

Le jeûne intermittent, aussi appelé intermittent fasting, consiste à alterner des périodes de privation alimentaire et des périodes d’alimentation normale. De plus en plus de pratiquants adoptent cette méthode pour améliorer leur santé métabolique, stabiliser leur ligne ou accompagner un régime équilibré.

Mais comment bien faire le jeûne intermittent sans risque ? Quels sont ses bienfaits et les pièges à éviter ? Voici un guide complet pour comprendre ce programme de jeûne et l’intégrer de façon saine dans votre quotidien.

Qu’est-ce que le jeûne intermittent ?

Le jeûne se définit par une restriction calorique partielle ou totale sur une période donnée. Dans le cadre du jeûne intermittent, on alterne des phases de prise alimentaire et des phases de jeûne, tout en continuant à boire de l’eau, des tisanes ou des boissons sans sucre.

Ce type de diète influence plusieurs hormones :

  • la sécrétion d’insuline, qui régule la glycémie,
  • et la hormone de croissance, qui favorise le maintien des muscles et la régénération cellulaire.

Ces adaptations hormonales participent à la régulation du poids, à la réduction de l’inflammation et à la prévention de maladies chroniques comme le diabète ou l’excès de cholestérol.

Les différents types de jeûne intermittent

Il existe plusieurs programmes de jeûne selon vos préférences et votre rythme de vie.

Le jeûne 16/8

C’est la méthode la plus populaire. Sur 24 heures, on jeûne 16 heures et on s’alimente sur 8 heures.
Concrètement, cela revient à sauter le petit-déjeuner (ou le dîner) et à ne manger qu’entre 12h et 20h.

Le jeûne un jour sur deux

On alterne un jour d’alimentation normale et un jour de restriction calorique importante, voire complète. Cette approche demande un certain encadrement car elle peut générer une sensation de faim marquée chez certains pratiquants.

Le jeûne 5:2

On mange normalement 5 jours par semaine, et on limite l’apport à environ 500-600 calories pendant 2 jours non consécutifs.
C’est un bon compromis pour les femmes et les débutants, car il reste flexible.

Quels sont les bienfaits du jeûne intermittent ?

De nombreuses études (notamment celles de Mattson et al.) ont mis en évidence les effets positifs du fasting sur la santé :

  • Réduction du stress oxydatif et des toxines dans l’organisme.
  • Amélioration de la sensibilité à l’insuline, contribuant à la stabilité de la glycémie.
  • Diminution de la masse grasse, en particulier la graisse abdominale.
  • Préservation de la masse musculaire, grâce à la libération d’hormone de croissance pendant le jeûne.
  • Réduction des marqueurs d’inflammation, associés à certaines maladies chroniques.
  • Amélioration du profil lipidique : baisse du cholestérol et des triglycérides.

Ces effets combinés participent à une meilleure santé métabolique et à un équilibre de la ligne sur le long terme.

Nos solutions de santé

OXYRÉSIST
OXYRÉSIST
OXYRÉSIST

OXYRÉSIST

Aide à augmenter la capacité antioxydante du corps

Jeûne intermittent et perte de poids

  • Oui, le jeûne intermittent peut favoriser la perte de poids, à condition de maintenir une alimentation équilibrée pendant les heures non jeûnées. Les recherches montrent qu’il permet une réduction de la masse grasse tout en conservant les muscles, contrairement à certains régimes trop stricts.
  • En pratique, la restriction calorique naturelle induite par le jeûne conduit à un meilleur contrôle des graisses et du sucre sanguin, tout en limitant la sensation de faim au fil des jours.
  • Le programme de jeûne peut ainsi devenir une habitude alimentaire durable, plus facile à suivre qu’un régime classique imposant des contraintes quotidiennes.

Les risques et les pièges à éviter

Même si cette méthode est efficace, elle comporte quelques risques lorsqu’elle est mal encadrée :

  • Sensation de faim trop intense pouvant entraîner des compulsions alimentaires.
  • Fatigue liée à une restriction calorique trop sévère.
  • Carences nutritionnelles si l’alimentation n’est pas équilibrée.
  • Contre-indications pour les enfants, les femmes enceintes ou allaitantes, ainsi que les personnes souffrant de troubles métaboliques.

Quelques conseils pour éviter les erreurs courantes :

  • Ne pas compenser en mangeant des aliments gras ou sucrés pendant les repas.
  • Boire 1,5 à 2 L d’eau ou de tisanes par jour pour éviter la déshydratation.
  • Conserver une activité physique douce (marche, pilates, yoga) pour soutenir la régénération musculaire et la combustion des graisses.

Que manger pendant les phases d’alimentation ?

Aliments à privilégier

  • Fruits et légumes frais riches en vitamines, fibres et antioxydants.
  • Glucides complexes (riz complet, légumineuses, avoine) pour une énergie durable.
  • Protéines variées : œufs, poissons, volailles, tofu, lentilles, etc.
  • Lipides de qualité : huile d’olive, avocat, noix, poissons gras.

Aliments à limiter

  • Plats industriels, produits transformés, sucres raffinés.
  • Fritures, panures et alcool, pauvres en intérêt nutritionnel.

Pour soutenir vos défenses antioxydantes, le complément alimentaire OXYRÉSIST aide à limiter le stress oxydatif grâce à des extraits de brocoli, d’ail noir, de romarin et d’acérola riche en vitamine C.

Exemple de journée type en jeûne 16/8

  • Déjeuner (13h) : œuf mollet, salade de riz complet, pomme, radis noir et carotte.
  • Collation (16h) : pain aux céréales, fromage et quelques noix.
  • Dîner (19h) : velouté de courgettes, feta, noisettes, petit bol de riz complet.
  • Tisane du soir (21h) : infusion tilleul-menthe, poire et fromage blanc au miel.

SOURCES

  • Le jeûne intermittent, 10 menus pour une détox saine et efficace, Julie Chenu, éditions Hachette Pratique.
  • Le jeûne intermittent, une nouvelle approche de la minceur, Virginie Saliceti Vartanian, éditions Alpen.
  • Le jeûne a-t-il un intérêt médical ?, J.-L. Schlienger, professeur honoraire à la Faculté de Médecine de Strasbourg, 3 février 2016.
  • Safety, health improvement and well-being during a 4 to 21-day fasting period in an observational study including 1422 subjects, Plos One, 2 janvier 2019.
  • Alternate Day Fasting Improves Physiological and Molecular Markers of Aging in Healthy, Non-obese Humans, Cell Metabolism, 3 septembre 2019.
  • Impact of intermittent fasting on health and disease processes, Ageing Research Reviews, vol. 39, octobre 2017.
  • Flipping the Metabolic Switch: Understanding and Applying the Health Benefits of Fasting, Obesity, vol. 26, 31 octobre 2017.
  • Intermittent Fasting, Insufficient Sleep, and Circadian Rhythm: Interaction and Effects on the Cardiometabolic System, Current Medicine Reports, 19 juillet 2018.
  • Metabolic Effects of Intermittent Fasting, Annual Review of Nutrition, vol.37, 21 août 2017.
  • Fasting for weight loss: an effective strategy or latest dieting trend ?, International Journal of Obesity, vol. 39, 26 décembre 2014.
  • Less-than-expected weight loss in normal-weight women undergoing caloric restriction and exercise is accompanied by preservation of fat-free mass and metabolic adaptations, European Journal of Clinical Nutrition, vol. 71, 26 octobre 2016.

Vos questions fréquentes sur le jeûne intermittent

Laboratoire Lescuyer
Laboratoire Lescuyer
Expert en micronutrition

Notre équipe médico-scientifique est composée de Docteurs es science, Pharmacien, Naturopathe, ingénieurs.