Cholestérol et cardio-vasculaire

Bon ou mauvais cholestérol ?

Homme coeur rouge
3 min de lecture
7 février 2024

LDL et HDL cholestérol

Produit à 75% par le foie et apportée à 25% par l’alimentation, le cholestérol est un lipide indispensable à l’organisme. Il fait partie intégrante des membranes cellulaires, participe à la fabrication de certaines hormones, à la production de la bile ainsi qu’à la synthèse de la vitamine D.

Le rôle de ces lipides est crucial dans le fonctionnement de notre corps, aussi bien chez les hommes que chez les femmes. De manière générale, ils sont une composante essentielle des membranes cellulaires et interviennent dans la production d’hormones stéroïdiennes, comme les hormones sexuelles. Les molécules de cholestérol sont également impliquées dans la formation des sels biliaires, nécessaires à la digestion des graisses. Cependant, un excès dans les vaisseaux sanguins peut entraîner la formation de plaques d’athérosclérose, réduisant ainsi le flux sanguin vers les organes vitaux et augmentant le risque de maladies cardiovasculaires.

Un taux trop élevé concerne 20 à 30%1 de la population française et peut être à l’origine de déséquilibres cardio-vasculaires.

Les triglycérides, les statines, le LDL et les lipoprotéines de haute densité sont des notions essentielles à connaître pour ceux qui souhaitent préserver un équilibre lipidique optimal.

Bon ou mauvais cholestérol ?

On distingue 2 types de cholestérol communément appelés bon et mauvais.
Souvent perçu comme un ennemi pour notre santé, il joue en réalité un rôle essentiel dans le bon fonctionnement de notre organisme. On le divise en deux catégories principales : le LDL, souvent qualifié de « mauvais », et le HDL, connu comme le « bon » cholestérol. Le LDL peut s’accumuler dans les parois des artères, formant des plaques qui peuvent entraîner des maladies cardiovasculaires. En revanche, le HDL aide à transporter le cholestérol excédentaire vers le foie pour être éliminé. Les triglycérides, une autre forme de graisse présente dans le sang, sont également un indicateur important de la santé cardiovasculaire.

Le « bon cholestérol » ou HDL est lié à des protéines de haute densité. Elles captent l’excédent présent dans les artères et l’acheminent jusqu’au foie où il sera métabolisé et éliminé.

Le « mauvais » ou LDL est lié à des protéines de faible densité. Elles transportent le cholestérol du foie vers les tissus. En excès, il peut s’infiltrer et s’accumuler dans la paroi des artères, provoquant des dépôts graisseux qui, progressivement, gênent la circulation sanguine.

Que signifie « avoir » du cholestérol ?

Le dosage s’effectue en grammes par litre de sang (g/L), parfois aussi en millimoles par litre (mmol/L). Le taux idéal ne doit pas dépasser 2 g/L pour les adultes. En général, les médecins préfèrent demander un dosage spécifique du LDL et du HDL.

Aujourd’hui, on considère que le taux de LDL actuellement recommandé doit être inférieur à 1,6 g/L et dépend de la valeur d’autres paramètres biologiques (IMC2, tension artérielle…). Le dosage du HDL, quant à lui, permet de calculer le rapport suivant : (cholestérol total/HDL) inférieur ou égal à 4,5. Au-dessus, on estime que le risque artériel est plus important.

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Réduit le cholestérol

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Cholestérol total : un indicateur essentiel pour la santé cardiovasculaire

Lors d’un bilan sanguin réalisé à jeun, le dosage du cholestérol total est un élément central pour comprendre l’équilibre lipidique. Il prend en compte à la fois le LDL, le HDL et une fraction des triglycérides. L’importance de ce chiffre est qu’il permet d’évaluer le risque global de maladies cardiovasculaires. Un taux trop élevé peut favoriser l’athérosclérose et accroître la probabilité de faire une crise cardiaque.

Chez la femme comme chez l’homme, un excès reste souvent silencieux, mais certains symptômes (fatigue persistante, douleurs thoraciques, essoufflement) doivent alerter. Les causes sont multiples : alimentation trop riche en acides gras saturés, malnutrition, dérèglements hormonaux comme l’hyperthyroïdie, ou encore l’hypercholestérolémie familiale, une anomalie génétique qui touche environ une personne sur 2503. Le mode de vie joue également un rôle majeur : l’obésité, la sédentarité ou encore un environnement professionnel exigeant, comme un poste de cadre soumis au stress, peuvent aggraver le déséquilibre lipidique. C’est pourquoi le rapport entre le cholestérol total et le HDL reste un indicateur clé, permettant aux médecins d’affiner leur diagnostic et de mieux adapter les recommandations.

Pour réduire ces risques, l’adoption d’une alimentation équilibrée, associée à des activités physiques régulières, reste la meilleure stratégie. Le suivi médical est indispensable pour adapter la prise en charge en fonction du profil de chaque patient, qu’il soit homme ou femme.

Bien connaître son cholestérol

Quand faire un bilan sanguin ?
Il peut se faire à l’âge adulte ou plus tôt s’il existe des antécédents familiaux d’excès de cholestérol. Seul un médecin peut diagnostiquer une anomalie lipidique.

À partir de quel âge faut-il surveiller son taux ?
Les bonnes habitudes alimentaires doivent se prendre le plus tôt possible ! Dès l’enfance, il faut surveiller son hygiène alimentaire et limiter la consommation d’aliments trop gras, surtout en cas d’antécédents familiaux.

Quelles sont les origines d’un taux élevé ?

La régulation des lipides dépend surtout de 2 facteurs :

  • Facteur génétique : l’organisme peut fabriquer du cholestérol en trop grande quantité pour des raisons héréditaires. Dans ce cas, un régime alimentaire adapté peut aider à limiter cet excès.
  • Facteur nutritionnel : l’alimentation joue un rôle important sur le taux global. On recommande que les apports alimentaires en cholestérol ne dépassent pas 300 mg par jour. On le retrouve notamment dans les aliments d’origine animale et ceux riches en graisses saturées (charcuteries, œufs, abats, foie gras…).

Autres facteurs de risque à surveiller

D’autres facteurs peuvent être à l’origine d’une anomalie lipidique ou l’aggraver. C’est le cas par exemple du surpoids, d’une glycémie élevée, du tabac, du stress ou encore d’un manque d’activité physique. Les causes de l’hypercholestérolémie sont donc multiples et comprennent des facteurs génétiques, une alimentation riche en graisses saturées et en sucres, ainsi qu’un mode de vie sédentaire. Les hommes et les femmes peuvent être affectés, bien que les risques puissent varier en fonction de l’âge et des antécédents médicaux.

Aussi, l’hypertension artérielle exerce une pression supplémentaire sur les parois des vaisseaux sanguins, facilitant l’accumulation de plaques lipidiques. Le tabagisme est également nocif, car il endommage les parois vasculaires et abaisse les niveaux de bon HDL. De plus, la consommation excessive d’alcool peut perturber le métabolisme des graisses, augmentant les niveaux de LDL. Enfin, le diabète contribue à la formation de dépôts graisseux dans les artères, rendant la gestion encore plus critique pour les personnes atteintes de cette maladie.

L’exploration d’un profil lipidique complet permet de mieux comprendre son risque cardiovasculaire. Au-delà du cholestérol total, l’interprétation des résultats doit prendre en compte le rôle protecteur des bons lipides et l’impact du LDL sur l’artère, où il peut former un dépôt de lipides. En moyenne, les anomalies lipidiques se manifestent par un trouble silencieux, qui ne provoque pas de symptômes immédiats. Limiter les viandes grasses et privilégier les fibres, les légumes et les légumineuses contribue à protéger la santé cardiovasculaire sur le long terme.

Pour contrer ces effets néfastes, certaines habitudes alimentaires peuvent s’avérer bénéfiques. Les stérols végétaux, présents dans des aliments tels que les noix, sont reconnus pour leur capacité à réduire l’absorption du cholestérol dans l’intestin. Consommer des noix de différentes façons, que ce soit en collation ou incorporées dans des plats, peut donc contribuer à une meilleure gestion. Adopter une alimentation riche en stérols végétaux et autres sources de bons lipides, tout en limitant les graisses saturées et trans, est une stratégie efficace pour maintenir des niveaux sains et protéger la santé cardiovasculaire. Enfin, diversifier les aliments du quotidien, en privilégiant les fibres, les légumes et les sources de protéines maigres, aide aussi à rétablir un meilleur équilibre lipidique.

Votre médecin reste votre meilleur conseiller. Découvrez les compléments alimentaires anti-cholestérol qui peuvent vous aider.

SOURCES

  • 1- Programme National de Réduction des Risques Cardiovasculaires 2002-2005.Rudchini A et al. Prevalence of cardiovascular risk factors in a French population. J. Hypertens. Suppl. 1998 ; 16(1):S85-S90.
  • 2- IMC : Indice de Masse Corporelle
  • 3- Beheshti SO, Madsen CM, Varbo A, Nordestgaard BG. Worldwide prevalence of familial hypercholesterolemia: meta-analyses of 11 million subjects. J Am Coll Cardiol. 2017;69(11):1726-1735.
Laboratoire Lescuyer
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Expert en micronutrition

Notre équipe médico-scientifique est composée de Docteurs es science, Pharmacien, Naturopathe, ingénieurs.